Les sculptures monolithes

La voix de Jeanne vaut mieux que tous ces procès d’intention 2013 (série Mes héros-in)

Papier (texte recopié à la main – première couche : les dépositions du procès de Jeanne d’Arc, deuxième couche : dialogues entre Jeanne et ses interrogateurs), fil rouge et noir en coton, fibre de verre, résine acrylique, scotch

38 (largeur) x 149  (hauteur) x 27 cm

Installation du 18 janvier au 14 février 2019 pour l’exposition personnelle “Des mots face à la joie du chant des oiseaux” à la Galerie IGDA 2.0 à Caen.

Avec l’œuvre La voix de Jeanne vaut mieux que tous ces procès d’intention, le procès de Jeanne d’Arc est entièrement retranscrit, c’est l’alternance des questions (marquées par les nœuds noirs) et des réponses (avec les fils rouges) qui détermine la forme de la sculpture, en fonction de la longueur des dialogues. On peut suivre l’intégralité du procès ainsi recopié, en tournant autour de la création et redécouvrir cette trace restante, la retranscription de la parole de Jeanne, insoumise et déterminée.

Rester debout : la colonne de Saint Siméon le stylite, l’indigné d’un autre temps (2010)

(série Mes héros-in)

Papier (texte recopié à la main à partir du livre de Hartmut Gustav Blersch, La colonne au carrefour du monde – L’ascension de Siméon, premier stylite), fil rouge en coton, scotch, fibre de verre, résine acrylique

40 (largeur) x 110 (hauteur) x 40 cm

Vue de l’installation lors de l’exposition personnelle  «Demeure la victoire de ma trace » du 16 février au 7 avril 2013  au Château de Tours.

Avec la série Mes héros-in les textes choisis sont ceux qui s’intéressent à des personnages (historiques ou imaginaires) qui se révoltent à leur manière contre la société dans laquelle ils vivent (des indignés d’un autre temps…), qui s’en détachent, se retirent du monde en amenant les autres, par leurs actions, à s’interroger : Saint Siméon le stylite qui a vécu pendant trente-sept années au sommet d’une colonne, en Syrie, au Vème siècle ; Bartleby le scribe, qui, dans le roman de Melville, se rend sur son lieu de travail et décide d’exprimer sa préférence quant au fait de ne pas effectuer les tâches dictées par son patron, avec une attitude non-violente et déconcertante, en répétant cette phrase, tel un leitmotiv «Je préférerais ne pas…» («I would prefer not to…»), ou encore le personnage de Büchner, Woyzeck, qui s’exclut du monde qui l’entoure par son attitude particulière, qui le mènera jusqu’au meurtre de sa maîtresse…

Fragments complets avant de disparaître : le cri de Woyzeck (2012)

(série Mes héros-in )

Papier (texte recopié à la main à partir du livrede Georg Büchner, Woyzeck – Fragments complets), fil rouge en coton, scotch,  mannequin en métal

60 (largeur) x 130 (hauteur) x 50 cm

Relier ma position à la tienne : Bartleby le scribe (2011)

(série Mes héros-in)

Papier (texte recopié à la main, à partir du livre d’Herman Melville,  Bartleby le scribe), fil rouge en coton, scotch, fibre de verre, résine acrylique

40 (largeur) x 85 (hauteur) x 30 cm

Vue de l’installation à la Tour Saint-Aubin  à Angers  du 9 au 18 avril 2017 lors de l’exposition « La réparation en action », avec Christelle Guillet et Inayat Attar.

Sculpture-cocon – Ce que j’éponge

2009 (série Mes amphores)

Papier (textes créés à partir d’émissions radiophoniques retranscrites « sur le vif »), fil marron, jaune, bleu et noir en coton, scotch, résine acrylique, fibre de verre

40 (largeur) x 67 (hauteur) x 43 cm

Installation lors de l’exposition personnelle « Des points de suture dans les murs de nos chairs », à l’Espace Saint Jean de Melun du 21 janvier au  11 mars 2017. 

Une partie des sculptures qui font partie de la série Mes amphores ont été créées à partir d’émissions entendues à la radio ou à la télévision, retranscrites sur le vif, et qui sont des témoins de ce que le corps « absorbe ». Elles nécessitent de se mettre dans une posture où l’on s’arrête, pour être dans une écoute totale et une lutte acharnée afin de retenir le flot de paroles, une parole toujours en mouvement, discontinue et imparfaite, donc vivante, qui nous nourrit quotidiennement.

Ces créations se rapprochent formellement des amphores, elles font référence à Diogène et rendent compte du repli sur soi (nécessaire pour se trouver et s’ouvrir aux autres ?).

Certaines peuvent également être portées, l’artiste se retrouvant dans cette seconde peau comme dans un cocon, qui interroge sa relation avec la création et avec son corps, sa relation au monde ?                         

Vue de l’installation les 30 et 31 mars 2019 pour la manifestation « Itinéraire, en quête d’artiste » à la Chapelle Saint-Clair, à Malherbe –sur-Ajon (14 037).

Creuser en moi- même

2010

Papier (textes de l’artiste recopiés), fil  rouge

en coton, scotch, résine acrylique, fibre de verre

40 (largeur) x 77 (hauteur) x 35 cm

Installation lors de l’exposition personnelle « Des points de suture dans les murs de nos chairs », à l’Espace Saint Jean de Melun du 21 janvier au  11 mars 2017. 

Installation lors de l’exposition personnelle « Des points de suture dans les murs de nos chairs », à l’Espace Saint Jean de Melun du 21 janvier au  11 mars 2017.