Toutes les fois où quelque chose aurait pu naître
2012 (série Des traces d’un corps en ligne)
105 moulages d’œufs en plâtre, mèches de cheveux, compresses de gaze
12 x 950 (dimension variable selon le lieu) x 5 cm
Vue de l’installation pour l’exposition personnelle «Demeure la victoire de ma trace » au Château de Tours(2013)
Cette sculpture montre une ligne de plusieurs mètres de long, sur laquelle on peut voir des œufs en plâtre, qui sont parfois pleins, d’autres fois dans un état embryonnaire (ils ne sont pas complètement remplis), ou bien encore des mèches de cheveux roux (appartenant à l’artiste) sont par endroit incorporées dans le plâtre.
Le titre fait référence à tous ces projets qui nous traversent ou que nous commençons, qui sont là en gestation, ou qui bouillonnent en nous, qui n’aboutissent pas toujours.
La forme peut également évoquer les vertèbres d’une colonne vertébrale, ou cet état premier de l’être humain, avec cette référence à la métamérie (l’organisation « en longueur » des animaux qui se constitue dès l’embryon avec cette production d’anneaux qui se répètent et dont les vertèbres et les côtes chez l’homme gardent les traces).
Vue de l’installation pour l’exposition personnelle « Des points de suture dans les murs de nos chairs », à l’Espace Saint Jean de Melun (2017)
- Installation dans la Chapelle Saint Clair, à Malherbe-sur-Ajon les 30 et 31 mars 2019 dans le cadre du parcours “Itinéraire, en quête d ‘artistes”.